Célébration !

Texte lauréat du Festival LIS-MOI TOUT [1ère édition]. L’autrice a bénéficié de la Bourse Claude Etienne 2022.

"Au début j’étais pas sûr.e et puis je vous ai vu.es toustes là
je me suis dit c’est sûrement là si iels sont toustes là."

L’histoire essaie d’exister même si elle est un peu « à l’ouest ».

C’est un peu comme ces personnes qui attendent que quelque chose vienne à elleux.
C’est un peu comme elleux qui sont là, mais qui ne savent pas vraiment où.
Iels essaient de se maintenir, iels se perdent, iels se parlent, iels s’écoutent, ou pas.

Le spectacle avance et s’interrompt au rythme de ces luttes.
Des tentatives d’être, à l’intérieur d’une société faite d’injonctions et dans laquelle iels ne se reconnaissent pas.
À l’ouest se déploie dans un espace-temps qui attend de nous à la fois d’exister et de disparaître.
Comment composer avec un tel vertige – nous qui tenons à peine sur nos deux pieds, et comment y trouver de la douceur ?

Judith Ciselet est comédienne-meneuse de projet-autrice. Son texte bouscule nos habitudes de théâtre et explore le rapport entre l’individu et le groupe. La parole y est inclusive et cherche énergiquement à s’inscrire dans le présent.

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Il arrive qu’un groupe minoritaire refuse de se soumettre à un système qui exerce une violence sur lui. Lorsque ce groupe s’organise clandestinement, il doit faire face au soupçon de trahison. C’est l’amitié qui est alors attaquée.
À qui pardonne-t-on une faiblesse ?
À qui tient-on de grands discours ?
Peut-on exposer les erreurs d’un mouvement de résistance sans le prendre de haut ?
Et quand le réel sombre dans un excès de théâtralité, que faire de la tentation de censurer ? 

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Comment sont racontés les mouvements de luttes ? Comment sont-ils représentés, transmis ? Et comment raconter la rupture ? Rupture, quand un mouvement révolutionnaire invisibilise la place des femmes dans le récit de sa victoire. Rupture, quand les trahisons sont enfouies dans le silence, étouffant la possibilité d’une transmission pour les générations suivantes. Comment rendre visible ce qui a été caché ou oublié, sans déforcer la source révolutionnaire des mouvements de lutte ?

Table ronde avec Ângela Coutinho, historienne et chercheuse activiste sur la thématique des Juifs marocains et gibraltariens immigrés au Cap-Vert au XIXe, et avec Crisanto Barros, professeur en science et en sociologie politiques spécialisé dans la formation des élites capverdiennes dans la période post-indépendance. En discussion avec Jean-Michel Chaumont, sociologue et auteur de Survivre à tout prix ? Essai sur l'honneur, la résistance et le salut de nos âmes ; Tatjana Pessoa et Adeline Rosenstein, toutes deux metteuses en scène, comédiennes et autrices. 

Les intervenantEs partageront leurs terrains de recherches et de réflexions sur les luttes d’indépendance du Cap-Vert et de la Guinée Bissau, et la place des femmes dans le mouvement révolutionnaire porté par Amilcar Cabral au sein du PAIGC (Parti Africain pour l’Indépendance de la Guinée et du cap Vert).

Tarif : 5 € / entrée gratuite pour les personnes qui assistent au spectacle
Réservation indispensable : www.lerideau.brussels / 02 737 16 01 

Dans le cadre du spectacle Laboratoire Poison d’Adeline Rosenstein, le Rideau invite le CMCLD pour une visite décoloniale guidée.

Autour de visites décoloniales dans l’espace public, le CMCLD amène les participant.e.s à comprendre et interroger notre société ainsi que les rapports domination existants. La propagande coloniale se manifeste au détour des bâtiments, noms de rues, monuments ou encore de plaques commémoratives partout en Belgique. Cet espace public permet au CMCLD de restituer l’histoire de la colonisation belge tout en déconstruisant la propagande coloniale encore bien présente dans l’inconscient collectif. Ces visites guidées sont donc comme des lunettes permettant la lecture du passé pour comprendre le présent et surtout, construire le futur de notre société.

Tarif : 5 € / gratuit pour les personnes qui assistent au spectacle
Réservation indispensable : www.lerideau.brussels / 02 737 16 01

Rideau - 7 A rue Goffart – 1050 Bruxelles / Théâtre Varia - 78 rue du Sceptre – 1050 Bruxelles

À partir du dernier roman de Nadia Yala Kisukidi, la dissociation, nous vous proposons un moment de rencontre entre la poétesse Nadia Yala Kisukidi et Celestina Jorge Vindes (librairie Pépite Blues). Entrecoupé d'intermèdes de lectures par Cathy Min Jung et de moments musicaux par l'artiste DJ Fallon Mayanja, cet événement est une belle occasion de (re)découvrir les écrits de l’autrice enrichis par d'autres univers. On se réjouiEs de vous y voir.

Ce projet est né d’une sidération devant le retour de la guerre en Europe qui, aujourd’hui comme hier, viole les femmes, vole des vies et questionne l’avenir. Il s’appuie sur la correspondance inédite de Virginia Woolf avec sa sœur Vanessa Bell, à paraître aux Editions de la Table Ronde, début 2024, dans une traduction de Carine Bratzlavsky et Anne-Marie Di Biasio.

Virginia Woolf a 32 ans lorsqu’éclate la première guerre mondiale, à l’été 1914. Elle a 59 ans en 1941. Entre ces deux dates, entre ces deux actes, la guerre s’invite dans sa correspondance, dans son Journal et dans un essai plein de colère, imaginé en 1932 et publié en 1938, sous le titre Trois Guinées. 

Le texte Virginia Woolf, écrire dans la guerre est paru aux éditions des Midis de la poésie.

En collaboration avec La Mousson d'été.

Travailler à la création d’une pièce de Magne van den Berg, a été l’occasion de redécouvrir encore combien l’écriture dramatique a des qualités qui lui sont propres, et singulièrement dans son œuvre, celle de faire exister ce qui n’est pas écrit.

L’imaginaire, le corps des interprètes y sont convoqués par autre chose que le sens visible, gravé dans les répliques.
Par quoi donc ? Et à quoi ça tient ?
C’est à cette dramaturgie des souterrains et à cette écriture du peu que je vous propose de toucher.
Pascale Henry

Lieu : le Rideau
Réservé aux professionnelLEs du spectacle / 15 participantEs
Tarif 8 € pour les 2 jours
Paiement sur BE52 2100 0794 0009 avec la communication : Atelier d'écriture
Infos et réservations : muriel@lerideau.brussels, en mentionnant vos prénom, nom et numéro de téléphone.

La description - qu’elle soit très concrète ou pas du tout - de ce que le corps-la tête-le nez-les mains-le reste ont vécu simultanément à un moment T. Une écriture du souvenir qui se construit dans le corps. Les temps d'écriture seront ponctués de moments collectifs. L'atelier se veut intergénérationnel.

Lieu : le Rideau
Réservé aux amateurICEs / A partir de 16 ans / 10 participantEs
Tarif 5 €, Art 27, gratuit si difficultés financière
Paiement sur BE52 2100 0794 0009 avec la communication : Atelier d'écriture
Infos et réservations : merci de nous envoyer un petit mot de présentation mentionnant votre âge et votre rapport à l'écriture à laure@lerideau.brussels

C’est le moment interroge ce moment qui annonce que maintenant, c’est le moment.
C'est le moment de quoi ? C'est le moment d'être présent, d'être au présent, de créer le moment, de l'imaginer, de le rendre réel, de le réaliser.

C'est le moment de sauter vers l'autre moment, le moment suivant, et de le transformer en ce qu'il va devenir. C'est le moment de se prendre dans la gueule ce que le réel vient de faire de ce moment, de savourer un moment notre désillusion.

Et maintenant d’imaginer une riposte au réel, parce que c'est toujours le moment.

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