Laïka
De l’ironie à la farce, de la satire politique à la réalité crue, Ascanio Celestini et David Murgia nous emmènent dans un monde engagé, peuplé de personnages attachants, de violences et de poésie. Ce triptyque est proposé dans le sens inverse des créations.
Cette histoire se déroule dans une banlieue quelconque, en périphérie urbaine et humaine. Depuis la fenêtre de son appartement où il vit avec Pierre, Jésus-Christ improbable observe le va-et-vient d’un clochard migrant qui a installé ses quartiers sur le parking du supermarché voisin, d’une vieille femme, voisine de l’immeuble, d’une autre encore à la tête embrouillée et de la prostituée du quartier qui brûle des pneus pour se réchauffer. Et ce pauvre Christ, qui n’est finalement pas un dieu mais un homme fait «de chair, de sang et de mots», scrute à distance depuis son petit paradis-studio, impuissant, ce bas monde réduit à 1000 m2 de bitume.
«Laïka», la pièce qui consacre définitivement David Murgia LE SOIR
À la fois séditieux et tourmenté, le récit rémissible transmue l'énergie du désespoir en rage de vivre LIBÉRATION
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