Discours à la nation
De l’ironie à la farce, de la satire politique à la réalité crue, Ascanio Celestini et David Murgia nous emmènent dans un monde engagé, peuplé de personnages attachants, de violences et de poésie. Ce triptyque est proposé dans le sens inverse des créations.
Camarades ! Et je veux vous appeler ainsi, même si je sais que vous n’employez plus ces belles paroles !
Nous sommes dans un pays métaphorique contemporain ou futur où se déroule une guerre civile non-déclarée. Un pays dans lequel il pleut, sans arrêt. Au milieu des citoyens, de leurs pensées, des peurs et des violences quotidiennes, le pouvoir, renfermé dans le palais, qui habituellement n’a aucunement besoin de s’adresser aux masses, se penche au balcon. Patrons financiers, aspirants tyrans et dictateurs, se penchent au balcon et s’adressent à la foule, sans langue de bois, pour tenter d’obtenir son consentement. Ils parlent sans rien cacher. Ils parlent comme parleraient nos tyrans démocrates s’ils n’étaient pas contraints de cacher leur despotisme derrière le costume de scène de l’état démocratique. Conférence, expérience sidérante, bombe ou performance, on assiste à une leçon de géo-sociopolitique depuis le point de vue des puissants.
Époustouflant, hilarant, féroce et salutaire. **** LE SOIR
Entre Rimbaud, Guevara et Vaneigem, ce jeune acteur belge gifle avec ironie la résignation de l’époque. LIBÉRATION
Un discours tellement loufoque et cynique qu’il ne peut provoquer que le rire. Un spectacle roboratif. LE CANARD ENCHAÎNÉ
Redoutable machine à défabriquer la cohérence de bien des idées toutes faites. MARIANNE
BORD DE SCÈNE
Je 23.06 après spectacle.
Avec David Murgia.