Sauvage est celui qui se sauve
Deux lettres écrites la même nuit.
Il n'y a pas à choisir laquelle est la vraie.
Toutes les deux disent la vérité,
mais l'une sans l'autre est un mensonge.
Trois femmes nous font face et l’une d’entre elles peint.
Elles sont venues raconter l’histoire de Celle qui écrit.
Celle dont le frère était arrivé de Corée du Sud,
un jour d’enfance, dans le Brabant wallon.
Celle dont le frère est mort quelques années plus tard,
à 31 ans, en 1997.
Un frère qui aujourd’hui lui glisse à l’oreille : Dis ce que j'ai reçu. Ne fais pas semblant qu'il n'y a pas eu de joie.
En six chapitres, de l’enfance partagée à la relation post-mortem, une sœur raconte alors, sans faire semblant, un bloc de passé, un territoire et les êtres qui les peuplent.
Dans la trajectoire de la compagnie De Facto, à la suite des spectacles Crâne (2019), Démons me turlupinant (2015) et Les Langues paternelles (2009), Sauvage est celui qui se sauve appartient à la veine des adaptations littéraires à dimension autobiographiques (voire psychanalytiques). C'est cette fois l'héritage maternel et l'ancrage territorial qui sont ici questionnés.
• AFTER SCENE – Sa 10 janvier après la représentation. Avec l’équipe du spectacle.
• RENCONTRE - Je 15 janvier après la représentation. Focus sur l'écriture de Veronika Mabardi.