Furaha
FURAHA
ou l’allégresse comme chant d’action
Une pièce-documentaire construite comme une quête collective où la joie devient le cœur battant d'une révolution culturelle, sociale et politique. Un voyage sensoriel et intellectuel. Un geste poétique. La force de la sororité.
Dorine, Nathalie, Tia Jabu, Espérance, Ma Jane ne se connaissent pas encore, elles se rencontreront pour la première fois au Rideau lors d'ateliers de danse, chant, écriture et jeu. Ensemble elles écriront une partition qu'elles partageront avec leur entourage, le quartier et le public.
Accompagnées par la comédienne Bwanga Pilipili, soutenues par des artistes et des scientifiques qui font de la réparation, de l’amour propre et du soin, le cœur de leur travail, ces cinq femmes seront invitées à partager leurs expériences et leur rapport à la joie comme choix et chant politique.
De mon enfance dans une cité en béton armé à une scolarité tumultueuse dans un Collège jésuite, je me souviens surtout des fêtes. Et surtout des rires. D’un sens de l’humour vif, aiguisé, contagieux, lumineux. Aussi loin que je remonte dans mes souvenirs, ma mère, mes tantes, mes voisines, les filles et les femmes se battaient. Qu’est-ce qui les faisait avancer et traverser les épreuves d’une expérience de vie singulière, celle d’être à l’intersection de multiples mises au ban et de multiples logiques de discrimination ?
Furaha signifie la joie en swahili.
Bwanga Pilipili